jeudi 21 mai 2015

Les oiseaux

Non, il ne s'agit pas ici du pseudo d'Emmabird, mais de "The Birds", le film d'Alfred Hitchcock.


Des milliers d'oiseaux et de nombreux trucages créèrent une ambiance de terreur qui fit le succès de ce film sorti en 1963.


Nos amis ne furent nullement effrayés par un goéland en quête ... de reconnaissance.



Ils lui manifestèrent même une totale indifférence. "Ce ne sont pas de vrais touristes, des PPistes sans doute, rien à en tirer." pensa-t-il. 


"Vous me direz, PPistes ça rime avec passéistes. Savent pas vivre, toujours le nez dans leurs listes et leurs plans. Font pas attention à nous, leur véritable patrimoine. Bon, j'la ferme, sinon je me faire renvoyer par l'Office de Tourisme qui m'a engagé pour animer la cité de Marshmallow. Ouais, je sais, j'ai un problème d'élocution." 

"Tiens, les voilà à présent chez monsieur le curé. Tu parles d'un boulet ? - Non, il n'était pas le dernier à boire un canon."


" A propos de canon, René Trouin, le sieur du Gué, ne s'en tirait si pas mal. Cependant, maladresse ou malchance, il sera blessé grièvement en fermant la porte de sa Twingo."


La preuve en images. On ne rigole pas. Ça fait très mal. Dominique a eu le courage de reconstituer ce terrible accident. Je vous demande une minute de silence et de recueillement.

 
"60 secondes, c'est long, mais une demi-heure à attendre les retardataires ..."






"Alors, tu les as géolocalisés ? - J'ai pas le réseau."





" - Je crois qu'elles s'endorment. Faut faire quelque chose..."

" - Prier ? "


" - La nuit tombe. C'est beau, mais qu'allons nous faire ? "


" - La fête ! Un brushing, une indéfrisable, que sais-je ? "


Et si nous allions écouter "La mémoire et la mer"

Un grand merci et un énorme bravo à Bernadette qui a encore une fois réalisé le miracle de nous réunir contre vent et marée.

mercredi 20 mai 2015

Parler le mayennais.

Mme B.T*** C.P.E. dans un collège en Mayenne, nous a rapporté quelques anecdotes sur la façon de parler le Mayennais, comme par exemple :

« Mme B.T*** croise dans la cour, un élève qui semble errer à la recherche de quelque chose. Comme il devrait être en cours, elle l'apostrophe :
  • Qu'est-ce que tu fais-là, à cette heure ?
  • Je cherche ma vache, M'dame !
  • Tu trouves ça drôle ? Tu veux peut-être une heure de colle pour te fiche de moi,
  • Mais, non, M'dame, j'ai perdu ma vache. Je vais me faire eng... euh..! disputer par mes parents.
  • Bon, ça suffit, donne moi ton carnet de correspondance !
  • Mais, je peux pas, il est dans ma vache.
  • Quoi, ta vache ?
  • Ben, oui, où je mets mes affaires, mes livres, mes cahiers. »


«  Quelque jours plus tard, Mme B.T*** est abordée par un élève :
  • M'dame, M'dame, Elodie a renversé !
  • Qu'est-ce qu'elle a renversé ?
  • Ben ! Elle a renversé, quoi !
  • Oui, mais quoi !
  • Mais c'est dans le couloir qu'elle a renversé. Elle a p't-être mangé quek'chose de pas bon. Elle était à la cantine.
  • Ah ! Bon ! Tu veux dire qu'elle a vomi ?
  • Ben, oui, elle a renversé. »

Autre exemple du parler mayennais : quand on vous donne une adresse en parlant de roquet, il ne s'agit pas d'aller à la niche du chien ou d'aller voir le yorkshire de la voisine, mais bien d'un nom de voie ; exemple sur la photo ci-dessous :

Pour de plus amples informations sur ce parler issu du patois du Maine influencé par le gallo, voici un lien sur Wikipedia :
On voit en parcourant le lexique qu'il y a des mots mayennais qui sont utilisés en français courant.


Merci à Mme B.T*** pour son accueil, pour toute sa gentillesse et sa générosité dont nous avons profité pendant notre séjour chez elle.
Qu'elle se souvienne de l'un des bons moments passés ensemble : 

mardi 19 mai 2015

Ils ne sont pas vilains

Si l'Ille et Vilaine est telle qu'elle est, ce n'est pas pour autant que ceux qui la visitent le sont. (proverbe byzerguinot)

Un fois encore, pour le long week-end de l'Ascension 2015, ce que nous attendions depuis si longtemps s'est reproduit : aux alentours de la Cité Corsaire, nous nous sommes retrouvés pour la troisième fois et même la quatrième pour certains.
Comme d'habitude, étaient présents, « La Pelerine Jaune », notre géniale organisatrice avec « Emmabird » qui fit d'abondantes courses pour nous nourrir, puis les « Change27 » qui nous montraient leur nouvelle habitation mobile, les « Tamlam » aussi sont venus, ainsi que « Clovis8 » et « Julien », « François » avec Arlette, « Montnicou » accompagnée de « Cléon de Byzergues ».

Le rendez-vous à Dol-de-Bretagne ne nous apporta nulle douleur, au contraire ! Avant que le restaurant de la Table Ronde ne nous accueille nous avions déjà précipitamment entamer la chasse. La salle en sous-sol où nous étions installés, aurait elle-même mérité un dépôt en PP.




Après une prise de possession du gîte à Cherrueix (ne pas prononcer le X final, dixit la propriétaire), nous sommes partis vers Cancale, où nous avons fait crépiter les APN (comme disent les gens branchés).

De retour à la maison, nous avons dégusté le filet de porc mignon d'Emmabird, puis savouré un moment de détente autour du feu de bois, allumé et savamment entretenu par Julien ; comme on le voit sur la photo, tout le monde était réuni devant la cheminée. 
Tout le monde, sauf Emmabird qui continuait à trimer en cuisine.





Le lendemain, nous avons accueilli Quercus, arrivé de son Anjou de très bonne heure. Et il fallait bien que nous fussions treize pour attaquer le gros morceau, c'est-à-dire Saint-Malo (37 énigmes et 20 P.P.). 

Une fois la matinée passée sur les remparts, nous nous sommes retrouvés réunis devant la porte Saint Thomas pour un pique-nique agrémenté d'un spectacle de mime farfelu et pas mal amateur.

Puis l'après-midi s'est poursuivi vers Rothéneuf, le Sillon et Solidor pour se terminer à Saint Coulomb. 
Sur la photo ci-contre on peut voir Serge faire ses dévotions à Saint Colomban.





Le soir nous a retrouvés autour d'un repas confectionné avec des mets variés. Quercus nous a quittés, et ce soir là, nous nous sommes couchés tôt.
Le lendemain, inlassables, nous sommes partis pour la si jolie ville de Dinan que nous avons parcouru trop vite. Le pique-nique que nous avons dégusté devant l'abbaye Saint Magloire de Léhon a été un moment bien agréable ; le cadre était magnifique, le pain délicieux et la terrine de lapin d'Arlette et François sublime.
L'après-midi nous transporta à Dinard et Saint Lunaire. Là, le vent a failli nous faire décoller à la pointe du même nom. 

Nous avons aussi pu assister au désarroi d'imprudents qui s'étaient aventurés sur un rocher qui était devenu une île à marée haute. A voir nos mines réjouies, nous attendions avec impatience qu'ils périssent noyés. Hélas! Quelqu'un les a sauvés.




Après quelques difficultés à nous retrouver tous ensemble devant Hitchcock, il a fallu rentrer rapidement puisque des comédiennes nous attendaient pour nous présenter une pièce très drôle. Félicitations à Stéphanie, Marie et Babette, ainsi qu'à leur équipe technique.

Dimanche, c'était le dernier jour, déjà ! Après avoir plier bagages, nous sommes repartis sur Dol et Mont Dol. Ce fut l'occasion de se dire au revoir à plusieurs reprises, puisque tout en prenant des chemins séparés, nous nous sommes croisés à plusieurs reprises sur les dernières énigmes déposées in extremis par de facétieux PPistes.

Les derniers à se séparer prirent un agréable pique-nique devant la fontaine Saint Samson (Dol-de-Bretagne).

Merci à tous pour ce séjour trop court qui fut bien agréable. Merci aussi à François qui a fourni une partie des photos qui illustrent cet article. Et merci à Emmanuelle qui n'a pas cessé de travailler pour nous préparer d'excellents repas.